Corée

2013

Séoul

Soeur Lee Anna :

Comme apostolat, je sers au Centre « Amis sans frontière ». Un frère « Marist teaching Brothers » fait son stage depuis mai dans autre Centre. Ce frère d’environ 70 ans, était un missionnaire des Amériques, en Afrique et aux Philippines. Il est retourné en Corée, son pays natal en mars, et il a dit qu’il prendrait le temps de servir au Centre pour le discernement de son apostolat dans l’avenir. Comme il est bon vivant, humble et doux, les sœurs qui travaillent au Centre et les habitants du Centre l’aiment beaucoup.

Actuellement, une dame de Mongolie et une vietnamienne vivent au Centre. Cette femme mongole est en train d’exercer la justice au sujet de la violence de son époux. Avant de venir au Centre, elle a été très mal traitée par son mari. Son visage et ses doigts étaient blessés avec un couteau. Son cœur et son corps étaient blessés. Pendant un mois, elle a suivi des traitements à l’hôpital, elle a retrouvé sa gaieté, mais ses doigts ne guérissent pas et ne reviendront jamais comme avant. En suivant une psychanalyse, elle étudie le coréen avec zèle pour vivre dans la société de la Corée.

Une autre femme, vietnamienne d’origine, vit séparée de son mari en ce moment. Elle est enceinte. Quand les sœurs du Centre sont occupées, la femme mongole l’accompagne à l’hôpital. La mongole dit « Comme j’ai été reçue et bien traitée dans ce Centre, je voudrais aider celle-ci qui est en difficulté ». Notre cœur était rempli de joie. Nous avons appris beaucoup de choses de ces femmes. Nous souhaitons qu’elles soient respectées de tous et qu’elles aient une vie heureuse dans notre pays

Nous avons une assemblée de prière par mois. Notre assemblée de prière est annoncée sur le Bulletin de l’Archevêché de Séoul. Une ou deux personnes viennent, mais parfois, personne ne vient. Si on écrit « Assemblée pour les vocations », il n’y a pas de participantes. De nos jours, les vocations religieuses diminuent considérablement, alors, beaucoup de communautés religieuses organisent des assemblées. Nous sommes confrontées à une dure réalité. En effet, on se sent appelé à la prière et à vivre authentiquement la vie religieuse. Nous continuons ces assemblées.

Sœur Kang Anna Maria

J’étudie l’acuponcture à l’école qui appartient à l’archevêché de Séoul, une fois par semaine. Quand j’étais un peu malade, j’ai essayé l’acuponcture comme médecine et je peux dire que cela m’a réussi.

Une vieille femme habite dans notre quartier. Je prie pour elle et je la visite à sa maison pour parler avec elle.

Sœur Sophia Kim Hi Suk

Je suis aux études, en maîtrise de la consultation psychologique à l’Université de Sogang que les jésuites gèrent. Actuellement, je sers les étudiants de l’école secondaire et du lycée par la consultation psychologique. Plus j’approfondis cette étude, plus je découvre mes faiblesses. Alors, je vais à la chapelle de l’université, et je me regarde moi-même, je me souviens de la première ardeur lorsque j’ai commencé cette étude.

Récemment, je sens que je dois être vraie et positive. Je vous demande de prier pour moi constamment.

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