Mère Marie du Sacré-Cœur…
Fondatrice des
Sœurs Missionnaires du Christ-Roi
Un beau matin de juin 1888, naissait Frédérica Giroux et recevait le baptême à l’Église de Sainte-Cunégonde, dans le diocèse de Montréal.
Dès lors, la grâce du baptême semée en elle, grandit rapidement, la préparant ainsi à de grandes choses à réaliser tout au cours de sa vie.
De famille aisée, elle put étudier dans des écoles privées, suivie par ses deux sœurs Antoinette (co-fondatrice) et Claire.
Une grande épreuve l’attendait au tournant de son adolescence…sa mère mourut, suite à une courte maladie. Ainsi, Frédérica devint vite responsable de la famille, secondant son père et initiant ses jeunes sœurs à la vie et à la foi. Quelques années plus tard, son père se remaria et trois autres enfants s’ajoutèrent à la première famille.
Le mystère de Dieu s’écrit au jour le jour et, en 1928, S Marie- du Sacré-Cœur, nom religieux de Frédérica, se sent appelée à fonder une congrégation missionnaire à Gaspé, sous l’égide de Mgr François-Xavier Ross. Ainsi, celui-ci devint co-fondateur de la nouvelle congrégation exclusivement missionnaire.
Antoinette participe à cette fondation et, peu à peu, la mission de Dieu se concrétise sur des terres lointaines, terres choisies par Dieu et confiées à nos fondatrices.
En 1930, lors de sa visite ¨ad limina¨, Mgr Ross présenta au Pape Pie XI la Supplique d’agréation de la nouvelle congrégation. C’est ainsi que le pape choisit notre nom "Missionnaires du Christ-Roi", ayant institué la fête du Christ-Roi en 1925. Notre fondatrice garda le même nom ¨Marie du Sacré-Cœur¨. Elle dira :
depuis sa fondation »
C’est ainsi que nos premières sœurs partirent chez les amérindiens en Colombie britannique, chez les japonais et chez les congolais , du Congo belge. Plus tard, d’autres seront orientées en Haïti, au Tchad, au Bénin, en Côte d’ivoire, aux Philippines et en Corée.
Elle est allée maintes fois sur le terrain pour visiter ses sœurs et demeurer avec elles. Elle était d’un grand soutien fraternel et spirituel.
Aujourd’hui, nous comptons plusieurs sœurs originaires de ces différents pays, vivant au même diapason de la spiritualité ignatienne. Notre formation spirituelle et professionnelle demeure très importante pour assurer un service adéquat aux besoins de notre temps. Mais l’essentiel demeure notre phare :
Soeur Frédérica insistait beaucoup sur la pauvreté qui est « un moyen pour arriver à connaître sa propre impuissance et son besoin de Dieu et des autres ». Elle-même a manifesté concrètement et spirituellement
cette pauvreté :
« Surtout une pauvreté de cœur vécue par amour et en union avec Jésus qui s’est fait pauvre ».
L’obéissance était aussi chez elle un aspect qui venait immédiatement après l’amour. Elle apprit par elle-même ce qu’était d’obéir à Dieu, à travers toute autorité. Ecoutons-la :
Un autre point sensible à sœur Frédérica…la vie fraternelle…
Une de nos sœurs écrivait ceci au sujet de son amour pour les malades :
« Mère Fondatrice avait le don d’élever nos malades au plan surnaturel pour les faire grandir dans la foi, la confiance et l’amour. Elle priait beaucoup pour leur guérison et faisait prier les sœurs à cette même intention ». De même elle était une femme hospitalière et d’un grand accueil pour les amis et les familles des sœurs.
Un autre point à privilégier parmi ses qualités : la joie et la reconnaissance .
Revenons à ses écrits :
Sœur Marie du Sacré-Cœur avait une âme profondément missionnaire.
Elle disait :
Le rêve de Mère Fondatrice était
Elle disait aussi :
Et elle continue :
Sœur Frederica Giroux qui avait vu nos Sœurs à L’œuvre, écrivait en 1965 :
A la fin de sa vie, elle écrivait régulièrement à toutes les sœurs éloignées du Canada.
« Elle les invitait à voir la présence de Dieu, l’action amoureuse de Dieu, dans tous les détails de leur vie. » S Denise Goulet :
« Mon sac à nouvelles est vide et je n’ai plus qu’à vous annoncer la plus ancienne et toujours neuve : que je vous aime de plus en plus.
Votre vieille mère qui vous porte toutes dans son cœur, toujours jeune d’affection pour vous ».
Par un beau matin de novembre 1968, le Seigneur vint la visiter et la ramena auprès de Lui…sans ombre de résistance !
Aujourd’hui, nous avons la Joie de continuer à vivre ce même charisme dans nos différents pays et nous sommes assurées que Frédérica nous protège !